Je tiens ce pyromètre de Jean-Marc LIÉGE qui me l'a aimablement donné en 1988 lorsque j'ai quitté la société SOFRAMIR de Vienne (38 Isère - France). Jean-Marc m'a un jour posé la question de savoir ce qu'était cet appareil. Il figurait un chapitre pyromètre optique dans mon livre de technologie de classe de 1ère, que je suis certainement le seul de la classe à avoir lu. J'ai su répondre à la colle, Jean-Marc en est resté très étonné. Connaissant mon penchant pour ce genre de vieillerie, il me l'a donné.
Le pyromètre optique permet de mesurer la température d'un objet incandescent, par simple
visée optique.La mesure consiste à comparer, en lumière monochromatique rouge, la brillance
de l'objet avec celle du filament de la lampe du pyromètre.
Le pyromètre est braqué sur l'objet incandescent. Il donne alors une image sur laquelle
se détache le filament. Celui-ci apparaît plus sombre ou plus clair, suivant que sa brillance
est inférieure ou supérieure à celle de l'objet.
Le pyromètre possède un rhéostat permettant de faire varier l'intensité dans le filament
de sa lampe étalon. La mesure est obtenue à la disparition du filament dont la teinte se
confond avec celle de l'objet incandescent, donnant l'impression très nette d'un filament coupé.
L'intensité dans le filament donne alors la mesure de la température. Cette mesure s'obtient
par lecture directe sur le cadran lumineux visible dans l'oculaire du pyromètre.
Mode opératoire :